Plaisir au travail et performance ne sont pas inconciliables !
Plaisir au travail et performance ne sont pas inconciliables ! C’est ce que les deux orateurs (Jean-Marie Crémer, Administrateur du Bureau d’études Greisch et Anne-France Wéry, Coach et experte en management des relations humaines, Pré-face) auront démontré au terme de leur témoignage. Ceci se passait dans le cadre d’une rencontre “Liege Creative” le 20 novembre 2015.
Partageant la culture qui anime le Bureau d’études, Jean-Marie Crémer a d’abord parcouru son histoire afin de poser le contexte dans lequel s’est inscrite la collaboration étroite avec Anne-France Wéry.
Une collaboration qui fait suite à une rencontre presque providentielle… Tandis que Jean-Marie Crémer cherche à créer les conditions pour « avoir bon au travail », Anne-France Wéry définit ainsi son credo : « Je fais bien mon travail quand mon travail me fait du bien ». L’un et l’autre sont convaincus que le bonheur ne se décrète pas, il doit se vivre ! Il est important de l’incarner. Cette approche dépend donc d’une réelle démarche volontariste de ceux qui pilotent le Bureau. Elle demande de la conviction, de la ténacité et de la rigueur dans l’exemplarité.
Anne-France Wéry axe son travail sur la libération des talents et l’énergie du lien. Au cœur de la philosophie qu’elle prône et qu’elle a qualifiée d’hedo-performance, se trouve l’humain.
Elle structure son approche en l’alignement de trois dynamiques : se connaître, se reconnaître, se révéler. Elle les a progressivement insufflées dans le Bureau Greisch en synergie avec l’empreinte que Jean-Marie Crémer et le comité de direction souhaitaient marquer.
Se connaître :
Un homme ou une femme au travail doit d’abord apprendre à se connaître ; c’est –à –dire connaître ses talents, ses limites, sa propre singularité. Oser être pleinement soi pour prendre sa juste place, trouver du sens : la dynamique de l’authenticité.
Se reconnaître :
Le succès d’une organisation passe sans équivoque par la force, la dynamique de ses équipes. Le premier outil de la reconnaissance est le regard au propre (se dire bonjour le matin), comme au figuré (un regard de fierté sur les équipes et non de jugement critique). Pas de compétition mais de la collaboration, de la collégialité.
Un grand espace pour l’écoute. Une collaboration qui implique de faire confiance avant plutôt qu’après. Un pouvoir de décision partagé.
Se révéler :
Vivre une culture forte et non uniquement l’afficher : les valeurs sont « non négociables » et régulent le mode de fonctionnement. Plus l’organisation a une culture forte, plus elle entraîne un sentiment d’appartenance, une fierté qui rayonne. Les talents se libèrent dans un cadre souple où l’autorité est remplacée par la légitimité.
Pas d’organigramme, un « culturogramme »….
Distillant sa vision d’une entreprise joyeuse, Anne-France Wéry a amené une audience plus qu’attentive à changer de lunettes pour poser un regard neuf sur son organisation. Une organisation où privilégier la coopération et non la compétition, la cohésion et non le cloisonnement. Sur le plan personnel, l’authenticité l’emporte alors sur l’ego et la confiance en soi renvoie à des victoires sur soi-même et non sur les autres.
Une vision réaliste ?
Bien sûr, des contextes peu favorables peuvent rendre la tâche plus difficile. Mais, pour partager cette vision humaniste et hédoniste depuis plus de 20 ans dans des environnements divers, Anne-France Wéry en est convaincue : changez de lunettes et adoptez une démarche volontariste, cultivez la tous les jours et vous contribuerez à une entreprise libérée où plaisir rime avec performance.
Ce sujet vous intéresse ? Bonne nouvelle : vu le succès rencontré, un nouveau rendez-vous est proposé le 14 avril 2016 sur le temps de midi. Infos et inscriptions : Liege Creative.
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