Ma chronique d’avril dans Gael : Work on yourself, not on your selfie
Cette chronique de Gael est intitulée « Un mantra, trois voies ». La rédaction me sollicite afin de donner une des trois voies, en commentant une citation. Celle de ce mois d’avril 2016 est une phrase de Nawell Madani : « Work on yourself, not on your selfie »
La relation au travail évolue. Un nouveau paradigme voit le jour et les « nouvelles générations » dites «Y, Z», nous le font bien comprendre. Fini les liens hiérarchiques trop forts, fini l’autoritarisme…Nous sommes dans la société du « Co » : collaboration, colocation, cohabitation, codéveloppement, coopération, covoiturage, co… Autant de constats pour remettre en question la manière de prendre sa place dans une organisation.
Voilà presque 20 ans que j’ai le plaisir de déployer dans les équipes, les systèmes, ma philosophie de « L’hedo-perfomance » : je fais bien mon travail quand le travail me fait du bien… Je me réjouis de voir qu’aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises ont pour objectif de libérer les talents. « L’entreprise libérée » devient le slogan en vogue. Et j’encourage à ce que ce modèle soit contagieux. Je collabore avec de nombreux dirigeants pour le mettre en place.
Prendre ma place ?
Grâce à cette évolution, c’est le moment de reconfigurer la manière de prendre sa place…
« Selfie » ? Un organigramme où j’attends de voir mon nom inscrit dans une case, dans une fonction, dans un titre sur une carte de visite. C’est un « Moi » qui veut se regarder sur un tableau figé, appelé organigramme. Ce sont des schémas qui ne suffisent plus, voire qui sont dépassés.
« Work on yourself ? » C’est une dynamique que je mets dans un projet, dans un plein rôle d’acteur, de participation à mon épanouissement. Je collabore, coopère à ma juste place. Je me développe en fonction de la révélation de mes capacités, de la progression de mes talents, de l’évolution de ma carrière. Quel cadeau ! Aujourd’hui, le monde de l’entreprise bouge : certaines d’entre elles ont intégré l’importance de ne plus mettre des personnes dans des cases, avec des étiquettes « Selfie ».
Pour être une organisation où il fait bon vivre, elles privilégient le « Work on yourself », ou le développement de soi. Les organigrammes laissent place au « Ressoursogramme » c’est-à-dire à des systèmes qui se régulent suivant les projets et la valeur ajoutée, la ressource que chacun peut apporter.
Nombreuses sont les personnes qui, quand elles prennent conscience de l’ouverture au développement personnel, osent prendre des initiatives, devenir créatives, partager leurs besoins, être une vraie ressource pour elles et pour les autres. La compétition laisse la place à la coopération.
« Work on yourself » ouvre à l’authenticité, à la confiance de devenir ce que nous sommes, au plus profond de nous-même. Bas les masques des « Selfies », au revoir les « Egos » des cases toutes faites et des organigrammes figés !
Bienvenue à notre épanouissement, notre plaisir de nous dévoiler, de nous mettre sur la voie du «Work on youself», de la révélation de soi au travail, dans la participation active à des projets porteurs….Bonne route on Your Road !
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